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site d'In’Ash el Usra
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«
In’Ash el Usra »
(« Pour que vive la famille ») |
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Œuvre caritative mais
aussi symbole de résistance, la Société
In’Ash el Usra a été
créée en 1965 par Sameeha Khalil,
militante féministe qui a lutté toute
sa vie pour la reconnaissance des droits du peuple
palestinien et la sauvegarde de la culture palestinienne.
Située à El Bireh,
proche de Ramallah, la Société avait
au départ quatre objectifs principaux :
- Aider les femmes (bien souvent veuves ou femmes
de prisonniers) à acquérir une
formation afin qu'elles puissent gagner leur vie
et prendre des responsabilités au sein
de la communauté.
- Donner des soins de qualité et de l'instruction
aux enfants.
- Soutenir les victimes de la guerre et de l'occupation.
- Préserver et mettre en valeur la culture
palestinienne.
Depuis l’occupation en 1967, la Société
a été particulièrement sollicitée
et Sameeha Khalil s'est entourée
d'autres femmes qui, comme elle, refusent de quitter
cette terre, et se consacrent aux plus démunis.
Malgré les immenses difficultés
liées à la situation, la Société
résiste toujours et continue à prendre
de l'essor. Sameeha Khalil est décédée
en 1999, mais l'équipe qu'elle a formée
poursuit son magnifique travail et In’Ash el Usra
comporte :
- plusieurs centres de formation (secrétariat,
informatique, métiers de la petite enfance,
coiffure, esthétique, broderie, couture,
cours d'alphabétisation pour adultes.
- Un orphelinat.
- Une nursery, un jardin d'enfants et une école
primaire.
- Un groupe de soutien aux prisonniers et à
leurs familles.
- Un musée avec différents objets
et témoignages de la culture palestinienne.
- Une bibliothèque et une salle d'archives
avec tous les journaux et les articles concernant
la Palestine.
- Un système de parrainages personnalisés
qui, en plus de l'aide financière destinée
à la scolarité, permet de tisser
des liens à travers le monde. C'est ainsi
que de nombreux parrains et marraines sont allés
en Palestine pour voir leurs filleuls.
la garderie d'In’Ash el Usra
[photo: A.A.]
Toutes ces activités sont constamment
discutées et évaluées avec
l'ensemble de la population de cette région.Lorsqu'on
se rend au centre de la Société
à El Bireh, qu'on découvre les splendides
broderies de l'atelier de broderie, qu'on visite
le ravissant petit musée et surtout qu'on
voit le visage lumineux des enfants à l'école,
In’Ash el Usra apparaît
vraiment comme un havre de sagesse, de paix et
de beauté.
MC
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L’environnement
d’ « In’Ash el Usra » |
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En 2005, quelques chiffres pour saisir l’ampleur
des besoins auxquels les Associations palestiniennes
- et en particulier In’Ash el Usra –
tentent de répondre: Le taux de chômage
atteint 65% en Cisjordanie et 70% à Gaza
; le revenu palestinien par habitant a chuté
de 75% depuis 10 ans ; 10'000 familles palestiniennes
ont perdu leur domicile ; 2'850 maisons palestiniennes
ont été démolies ; plus de
400km de routes de contournement israéliennes
entravent la liberté de circuler à
l’intérieur de la Cisjordanie et
asphyxient totalement l’économie ; Jérusalem-Est, qui représente
45% du revenu économique palestinien, est
interdit d’accès à la grande
majorité des palestiniens.
Ces restrictions sont considérées
par les instances internationales comme de graves
atteintes aux droits de l’Homme
et font partie des raisons majeures de la détresse
et du désespoir grandissants dans les Territoires
Occupés. Jean Ziegler, rapporteur
spécial de l’ONU sur le droit à
l’alimentation parle de «
catastrophe humanitaire ». Déjà,
le personnel médical palestinien signale
que des enfants souffrent « de lésions
cérébrales dues à la malnutrition
».
Seule la formidable cohésion de la société
palestinienne lui permet de survivre. Des centaines
d’ONG, d’institutions ou d’Associations
palestiniennes développent des projets
économiques et sociaux en faveur de la
population et en particulier de la jeunesse. Grâce
à leur capacité d’entr’aide
et de solidarité, à l’expérience
acquise au cours des années d’occupation,
ces structures fonctionnent comme de véritables
organes d’encadrement de toute la population.
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Compte postal :
Parrainages d'Enfants de Palestine
1205 GENèVE
CCP 10-788849-6
IBAN: CH16 0900 0000 1078 8849 6
BIC: POFICHBEXXX
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La
Société « In’Ash el Usra
» |
quelques adolescent-e-s d'In’Ash el Usra. |
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In’Ash el Usra répond
aux demandes d’aide présentées
par les mères. L’emprisonnement,
le handicap physique ou le décès
du père, l’absence de revenu résultant
de l’occupation militaire, rendent les conditions
de vie de la famille excessivement précaires.
Le parrainage contribue à combler la perte
de ces revenus.
Un dossier familial complet est établi
par le Centre et mis à jour régulièrement.
Les coordonnées de l’enfant sont
remises aux parrains/marraines qui peuvent entrer
en contact avec l’enfant ou sa famille.
Le Centre a pu constater le bienfait psychologique
éprouvé par l’enfant qui reçoit
votre aide.
Le montant du parrainage sert à maintenir
la cohésion de la famille et couvre les
frais scolaires de l’enfant. Depuis le début
de la 2ème Intifada, le Centre porte essentiellement
ses efforts sur les enfants du Nord de la Palestine,
dans la région de Jénine et de Naplouse,
particulièrement touchée par l’offensive
militaire israélienne.
Parallèlement, nous
récoltons des dons pour l’orphelinat
d’In’ Ash el Usra, lieu d’accueil
pour une cinquantaine d’enfants orphelins.
Vous pouvez nous faire parvenir vos dons à
l’aide du bulletin de versement avec la
mention « Dons ».
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> Télécharger la pétition en français
>Télécharger la pétition en allemand
>Télécharger la pétition en Italien
<< Halte au massacre des enfants de Palestine ! - Communiqué de l’AFPS - 16/07/2019
> le communiqué de presse
> Résumé de l’entrevue entre les responsables du DFAE
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Campagne pour la libération immédiate
de tous les enfants palestiniens prisonniers d’Israël |
Des enfants palestiniens sont régulièrement arretés sous la menace d’une arme,
les yeux bandés, interrogés et contraints de signer des aveux
sans la présence de leur famille ou d’un avocat.
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Pétition adressée au Dépt des Affaires étrangères (DFAE)
pour la libération de tous les enfants palestiniens
dans les prisons de l’occupation israélienne |
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Chaque année, en Cisjordanie occupée, environ 700 enfants palestiniens âgés de moins de 18 ans sont poursuivis devant les tribunaux militaires israéliens après avoir été arrêtés, interrogés et détenus par l'armée israélienne.
Alors que la Convention des Nations Unies sur les droits de l'enfant définit un « enfant » comme « tout être humain âgé de moins de dix-huit ans », les tribunaux israéliens ont déjà jugé et condamné des enfants palestiniens dès 16 ans en tant qu'adultes.
Les forces d'occupation israéliennes poursuivent leur politique d'arrestation d'enfants palestiniens de tous âges, refusant la protection qui leur est reconnue par plus de 27 conventions internationales.
Nous dénonçons la poursuite par l’occupant israélien de l’emprisonnement, de la torture et des mauvais traitements envers les enfants palestiniens. Le gouvernement suisse doit intervenir auprès du gouvernement israélien pour mettre fin à cette situation.
Nous exigeons la libération immédiate de tous les enfants palestiniens emprisonnés dans les geôles israéliennes.
Initiée par Parrainages d’Enfants de Palestine et soutenue par : Association Suisse-Palestine, Café Palestine Zürich, Campagne d’huile d’olives de Palestine, Cap Neuchâtel-Jura (Collectif Action Palestine), Franco Cavalli, ex Conseiller National, Centrale Sanitaire Suisse Romande (CSSR), Collectif Urgence Palestine (CUP) Genève et Vaud, Commission internationale de la CGAS, Forum Alternativo, Gerechtigkeit und Frieden in Palästina Berne, Dick Marty,ex Conseiller aux Etats, Movimento per il socialismo (MPS), Solidarités, Urgence Palestine Nyon-La Côte.
La pétition a été déposée le mercredi 20 novembre, notre délégation a été longuement reçue par trois personnes de la Division du Moyen-Orient et de l'Afrique du Département fédéral des Affaires étrangères. Nous avons récolté en tout: 6389 signatures dans à peu près toute la Suisse.
> le communiqué de presse
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