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>> communiqué CUP et partenaires, contre cette convention - 24 juin 2006


>> communiqué GRPM, annulation de la convention - 26 juin 2006










> communiqué CUP et partenaires, suite à annulation, à imprimer
26 juin 2006 [doc]


Annulation de la Convention à Paudex et de la venue d'Arditi et Regli
Violation des droits humains en Palestine : Etat et patronat suisses complices

26 juin 2006

Le Groupe Romand pour le Matériel de défense et de sécurité vient d'annuler sa première Convention d'affaires internationale sur "la sécurité Publique" qui aurait dû avoir lieu le 29 juin au Centre Patronal à Paudex.

En raison de la violation et de la négation systématiques des droits de la population palestinienne au nom de la "lutte antiterroriste", nous exprimons notre satisfaction que le chef du bureau antiterroriste israélien n'interviendra pas dans la conférence du GRPM subventionnée par l'Etat de Vaud. Cette annulation a été le résultat d'une série de protestations qui ont permis de rendre public l’organisation de cette « convention ». C'est en raison du caractère totalement inacceptable de la politique de sécurité proposée (la "guerre au terrorisme" israélienne ainsi qu’à la suite de l'expérience de la collaboration militaire de la Suisse avec le régime de l'Apartheid) que nous entendions informer et protester à Paudex avant le début de la conférence. Il est réjouissant de constater que les parties concernées et la société civile sont prêtes à prendre leurs responsabilités.

En effet, cette réunion discrète mais néanmoins compromettante, soutenue par le Département vaudois du SELT (Service d'économie, du logement et du tourisme de l'Etat de Vaud) aurait voulu rester dans un certain anonymat alors qu'elle concerne la population civile dans son ensemble. Nous remarquons que le thème et les intervenants choisis comportaient une dimension avant tout politique. Les deux représentants, l'un impliqué dans la scandaleuse collaboration militaire de la Suisse avec le régime de l'Apartheid d'Afrique du Sud et l'autre directeur du counter-terrorism bureau rattaché directement au bureau du Conseil National de Sécurité du gouvernement israélien violent par leurs pratiques les droits humains.

L'armée et les services sécuritaires israéliens exercent journellement des raids meurtriers dans les Territoires Palestiniens Occupés et des assassinats extrajudiciaires, détiennent en Israël de milliers de prisonniers politiques, étouffent des populations de villes et villages, construisent le Mur de séparation et d'annexion. Cette rencontre cautionnait les agissements illégaux de l'Etat d'Israël et aurait probablement permis de déboucher sur de nouveaux contrats entre l'armée israélienne et les entreprises suisses ou l'armée suisse.

Nous continuerons à demander aux institutions suisses et aux citoyens de renoncer à toute collaboration avec Israël, son armée ou toute entreprise ou institution israélienne qui participe ou soutient l'occupation, tant que l'Etat d'Israël n'applique pas le droit international et ne reconnaît pas les droits des Palestiniens. Nous nous opposerons avec la même vigueur à toute nouvelle rencontre, qui, sous le prétexte de lutte antiterroriste, entretient les complicités les plus douteuses. Au lieu de la guerre permanente et globale, nous proposons une politique de sécurité qui se base sur les droits et les besoins de base de toutes les populations. Dans cet esprit, nous poursuivrons notre action de veille citoyenne et d'informations au sujet d'Israël Palestine.

 

Collectifs Urgence-Palestine Vaud, Genève, Nyon-La Côte, Neuchâtel ; Association Suisse-Palestine ; PASO (Bâle) ; GSSA


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> communiqué CUP et partenaires, contre cette convention, à imprimer
24 juin 2006 [doc]


Venue de l'ancien général israélien Dani Arditi et Peter Regli à Paudex

Non à la collaboration avec les stratèges israéliens de la "guerre antiterroriste".

Le respect du droit international et des Conventions de Genève doit primer sur le terrorisme d'Etat et les violations systématiques des droits humains.

24 juin 2006

Avec le soutien officiel et financier de l'Etat de Vaud, le "Groupe romand pour le matériel de défense et de sécurité" (GRPM) organise à Paudex le 29 juin 2006, une "Première Convention internationale de sécurité publique". Parmi les spécialistes invités à faire le point sur "le terrorisme, la violence urbaine et le fanatisme religieux" on trouve Dani Arditi, ancien général de l'armée israélienne et actuel chef du "Counter Terrorism Bureau" du Conseil National de Sécurité, directement rattaché au cabinet du Premier Ministre d'Israël, ainsi que Peter Regli, ancien chef des services de renseignements militaires suisses.

L'invitation du chef "antiterroriste" israélien se place dans le contexte de la "normalisation" des rapports de la Suisse avec Israël annoncée par le conseiller fédéral Samuel Schmid au printemps 2005. Cette normalisation a comporté le redémarrage en force de la collaboration militaire avec Israel, notamment avec:

  • l'achat de matériel militaire israélien pour 150 millions de francs dans le programme d'armement approuvé en octobre 2005,
  • la visite en novembre Israël d'une délégation militaire suisse emmenée par le divisionnaire Jakob Baumann, en vue d'autres achats,
  • la visite, en mai 2006, en Suisse d'une délégation de l'armée de l'air israélienne, emmenée par son commandant en chef, le général Eliezer Shkedi.

Ces collaborations décrédibilisent les engagements humanitaires de la Suisse.

C'est sous prétexte de "lutte au terrorisme" que l'armée et les services sécuritaires israéliens violent systématiquement le droit humanitaire international et bafouent les droits humains de la population palestinienne. Il suffira de mentionner les raids meurtriers contre les "infrastructures du terrorisme" dans les Territoires Palestiniens Occupés, les assassinats extrajudiciaires, la détention en Israël de milliers de prisonniers palestiniens, l'enfermement des populations de villes et villages entiers, la construction du Mur de séparation et d'annexion (appelé "barrière antiterroriste" dans le langage officiel israélien).

A propos de ce dernier exemple, il faut rappeler que c'est en sa qualité d'Etat dépositaire des Conventions de Genève que la Suisse a été mandatée par l'Assemblée générale de l'ONU pour trouver les modalités pour faire appliquer la résolution qui condamne et demande le démantèlement du mur.

La collaboration et les échanges avec les services sécuritaires israéliens décrédibilisent gravement l'engagement de la Suisse en faveur du respect des droits humains et pour l'application du droit international humanitaire dans le conflit au Proche-Orient.

Rappelons encore que parmi les entreprises membres du GRPM figure aussi RUAG Aerospace, entreprise à 100% propriété de la Confédération qui produit des drônes avec l'industrie aéronautique militaire israélienne et qui est en même temps partenaire du consortium européen qui, emmené par Dassault, réalise le projet de drône de combat européen "nEUROn".

L'intervention à Paudex, de Peter Regli, impliqué dans la scandaleuse collaboration militaire de la Suisse avec le régime de l'Apartheid d'Afrique du Sud, aux côtés du chef antiterroriste israélien montre à point nommé comment la Suisse du Département de la défense et des fabricants d'armes continue à ignorer les leçons du passé pour privilégier les intérêts économiques et soi-disant sécuritaires sur toute autre considération.

Le respect des droits humains doit primer: non à l'invitation du chef antiterroriste israélien : C'est au nom de la primauté du respect des droits humains et de l'application des Conventions de Genève, pour dénoncer les violations systématiques des droits du peuple palestinien et pour soutenir des alternatives civiles à la soi-disant "guerre contre le terrorisme" que les Collectifs Urgence Palestine et le GSsA romands demandent

  • de renoncer à l'invitation du chef du bureau antiterroriste israélien au congrès de Paudex
  • l'arrêt de toute collaboration militaire avec Israël

Ces demandes ont déjà été adressées au Service de l'Economie du Canton de Vaud, qui finance la conférence en question avec 30'000 Frs, ainsi qu'aux organisateurs et aux membres du GRPM. Les organisations mentionnées ci-dessous appellent également à participer à un piquet d'information et de protestation qui se tiendra devant le Centre patronal vaudois, 2 route du Lac, à Paudex le 29 juin 2006 à 15h, avant l'ouverture de la conférence du GRPM.

 

Collectifs Urgence-Palestine Vaud, Genève, Nyon-La Côte, Neuchâtel ; Association Suisse-Palestine ; PASO (Bâle) ; GSSA


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Généraux des forces aériennes d'Israël en Suisse
alors que la Suède refuse de collaborer, l'armée de l'Etat dépositaire des Conventions de Genève leur déroule le tapis rouge. Le GSsA choqué et inquiet.

Genève, 17 mai 2006

Communiqué à la presse

Mesdames, messieurs,

C'est avec un profil bas que s'est déroulée ces jours la visite en Suisse d'une délégation militaire israélienne emmenée par le général Eliezer Shkedi, commandant en chef de l'armée de l'air. (1)

Cette visite décrédibilise gravement l'engagement proclamé de la Suisse en faveur du respect des droits humains et pour l'application du droit international humanitaire et en particulier pour une solution pacifique et basée sur le droit du conflit au Proche-Orient.

L'armée de l'air israélienne est l'instrument directement responsable de très graves violations de la quatrième Convention de Genève. Il suffira de mentionner la poursuite des assassinats extra-judiciaires (drônes, hélicoptères, F-16), les destructions d'infrastructures civiles (parfois co-financés par la coopération au développement suisse) ou encore les raids meurtriers sur les camps de réfugiés (dans la bande de Gaza, à Jénine, au Liban, …). Il y a quelques semaines, le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (l'UNICEF) a indiqué que lundi, le 6 Mars, 2006, était un jour triste pour les enfants de Gaza, après le massacre de cinq enfants tués lors de raids de l'aviation israélienne.

Alors que l'armée de l'air suédoise vient de renoncer, il y a 3 semaines, de participer à un exercice conjoint en Italie en raison de la présence de l'armée de l'air israélienne (2), il est choquant de constater que la collaboration militaire de la Suisse donne une légitimité à une armée de l'air responsable de graves crimes de guerre.

On comprend mieux l'intérêt de l'armée israélienne pour "l'étroite collaboration avec nos homologues de pays amis", suisses en l'occurrence, en lisant un interview avec le général Shkedi publié pas plus tard que hier, 16 mai. (3)

Il aurait été intéressant de connaître les raisons de l'intérêt spécifique du général pour les "opérations" et les "aérodromes militaires" suisses (cf. note 1): l'aviation israélienne se prépare-t-elle à évoluer sur des territoires montagneux? Au Kurdistan iranien, par exemple?

Il est très inquiétant de constater qu'au lieu de soutenir activement le désarmement et le règlement pacifique des conflits, le département de la défense helvétique semble avoir déjà choisi son camp dans la prétendue "guerre globale contre le terrorisme".


GSsA-Genève
case postale 151
1211 Genève 8
Tél. 022 320 46 76
Fax 022 320 69 49
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1) http://www.vbs.admin.ch/internet/vbs/fr/home.html

2) Jerusalem Post 26-04-06: Sweden has decided to withdraw from an international air force exercise to be held in Italy next month after learning that units from the Israeli air force will participate, a Swedish government spokesman said Wednesday.
http://www.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1145961233866&pagename=JPost/JPArticle/ShowFull

3) Extrait: "L’armée de l’air dont j’assume le commandement est (…) sur le point de devenir l’élément central de la force de frappe stratégique d’Israël. C’est là une véritable révolution, tant en terme de structures que de mentalités. Cette dernière se mène au jour le jour grâce, notamment, à d’étroites collaborations avec nos homologues de pays amis. Nos équipages participent ainsi de manière régulière à de multiples entraînements de vols de longues distances - en Turquie, en Italie, en Roumanie, au Canada, aux Etats-Unis et en de bien autres endroits encore -, ouvrant la voie à une coopération potentielle dans le cadre d’une coalition internationale agissant face à un ennemi commun."
http://www.armees.com/Interview-du-general-Eliezer-Shekdi-commandant-en,1813.html


 


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La lettre au format pdf
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Respecter le Choix des urnes
La société palestinienne a besoin de notre solidarité !
Respect des résultats électoraux !
Pas de diminution de l’aide financière en faveur de la population palestinienne !


Lettre ouverte à Mme la Ministre suisse des Affaires étrangères,Micheline Calmy-Rey
et la Commission des Affaires Etrangères
Copie aux médias et aux partis politiques

24 mars 2006

Les observateurs internationaux s’accordent à estimer que les élections palestiniennes se sont déroulées sans manipulations et de manière démocratique, à part les entraves causées par la force d’occupation israélienne. Ces élections ont donné une nette victoire à la liste associée au Hamas.

La volonté démocratique exprimée par la population palestinienne dans les territoires occupés et Jérusalem doit être respectée par la communauté internationale et ne doit pas être sanctionnée par une pression financière. On ne peut admettre que des élections démocratiques et les gouvernements qui en sont issus ne soient acceptés qu’à la condition que le résultat ne corresponde à sa propre conception et à ses propres intérêts.

Depuis quelques années, la situation de la population palestinienne s’est gravement détériorée, face à la poursuite ininterrompue de la confiscation des terres, de la construction du mur et d’une politique démographique de judaïsation délibérée. La communauté des États occidentaux a largement toléré la politique israélienne, au lieu de protester énergiquement contre les violations du droit international commises par Israël et de s’engager pour la défense résolue des droits élémentaires du peuple palestinien. L'attaque de la prison de Jericho n’est que la dernière violation flagrante des Conventions de Genève par l'Etat d'Israël et aucune condamnation sérieuse de cet acte par la communauté internationale n’a été prononcée. De son côté, la Suisse a renforcé ses relations économiques et scientifiques avec Israël et a même décidé de reprendre la coopération militaire, alors que la décision de la Cour internationale de Justice concernant l’illégalité de la construction du mur est restée sans effet.

La population palestinienne a majoritairement donné sa voix à un mouvement promettant une résistance résolue contre l’occupation israélienne et la défense des droits collectifs dans les territoires occupés, en Israël et en exil – y compris le droit à l’autodétermination et le droit au retour des réfugiés dans leur lieu d’origine.

En conséquence, nous condamnons toute forme de punition collective à l’encontre de la population palestinienne ou de ses représentants, que ce soit par la diminution de l’aide financière ou par son conditionnement à certaines exigences.
Nous condamnons le gel du versement par Israël des droits douaniers et fiscaux dus à l’Autorité palestinienne. Ce gel viole les conventions internationales, cet argent appartient à la population palestinienne.

Nous vous demandons de vous engager sans ambiguïté en faveur de la poursuite de l’aide financière au profit de la population palestinienne et au versement sans conditions de l’argent lui revenant.
Nous vous demandons d’entreprendre tout ce qui est dans votre pouvoir pour obliger Israël à respecter le droit international.

 

Association Suisse-Palestine ; Comité Urgence Palestine, Neuchâtel ; Comité Urgence Palestine, Vaud ; Comité Urgence Palestine, Genève ; Palästinasolidarität der Region Basel ; Palästinakomitee Zürich


 


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>> appel à manifester le 18 mars 2006


 

 

> tract d'appel à manifester (version finale)








communiqué à la presse: tract du 18 mars
Concerne: tract d'appel à manifester contre la guerre et les occupations le
18 mars

Genève, le 17 mars 2006

Madame, Monsieur,

Suite à la polémique suscitée par la phrase dans le tract d'appel à la manifestation anti-guerre du 18 mars concernant le fait que le tramway serait "réservé uniquement aux citoyens juifs" nous tenons à préciser les choses suivantes:

Effectivement, le qualificatif "juifs" qui suit la désignation d'un citoyen est incorrect pour qualifier l'ensemble des personnes qui seront les futurs usagers de ce tramway. En revanche il apparaît incontestable que la population des territoires occupés palestiniens n'aura pas accès à ce service aux mêmes conditions que les citoyens israéliens. En effet, cette dernière est soumise à une interdiction de demeurer ou même de circuler librement dans ce qui constitue aujourd'hui le "Grand Jérusalem", constitué de terres annexées et volées par l'Etat d'Israël. Le cadastre du "Grand Jérusalem" qui comprend justement les colonies desservies par ce tramway a été constitué d'une façon unilatérale par l'Etat d'Israël ce qui constitue une violation grave du droit international. Le tracé du tramway et sa réalisation créent l'infrastructure nécessaire à la pérennisation des colonies dont l'illégalité d'après le droit international continue d'être dénoncée y compris par la Suisse.

L'Etat d'Israël en construisant un réseau routier reliant les colonies et dont l'usage est réservé exclusivement aux véhicules immatriculés en Israël a initié une politique d'exclusion identique à celle qu'on retrouve dans la politique de construction du tramway. Depuis quatre ans, le Collectif Urgence Palestine a tenu à rendre attentifs les médias et la population sur la construction du mur que nous considérions comme un fait extrêmement grave risquant de créer de nouvelles frontières. L'Etat d'Israël a pour sa part affirmé que celui-ci était un mur de sécurité. Il y a dix jours, Monsieur Ehud Olmert, Premier Ministre par interim, nous a donné raison en confirmant l'intention de faire du mur, à quelques détails près, la nouvelle frontière de l'Etat d'Israël.

Nous considérons que cette politique unilatérale de faits accomplis qui spolie la population palestinienne de ses droits, de ses terres et d'un projet de développement autonome éloigne toute perspective de paix dans la région. C'est pour cela que le Collectif Urgence Palestine invite les citoyennes et les citoyens suisses soucieux de dégager des solutions basées sur le droit international de soutenir toute action pacifique à même d'arrêter la construction de ce tramway de l'annexion.

bureau du Collectif Urgence Palestine

 

Le comité du GSsA-Genève s'associe à ce communiqué


 


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>> appel à manifester le 18 mars 2006

>> communiqué du 17 mars 2006 sur la polémique autour du tract






en 2005:
> rassemblement du 23 septembre 2005
> action du 18 mars 2005






Manifestation du 18 mars contre la guerre et les occupations:
l'exercice d'un droit démocratique fondamental devant la mission des Etats-Unis d'Amérique semble toujours poser problème

Genève, 17 février 2006

Communiqué à la presse

A l'heure où les occupations de l'Irak et de la Palestine continuent de produire leur lot quotidien de victimes et de souffrances, que les menaces contre l'Iran et la Syrie s'aggravent et que la guerre globale "contre le terrorisme" sert de prétexte à des violations de plus en plus graves du droit humanitaire international, des droits humains et des libertés démocratiques fondamentales, de nombreux mouvements citoyens aux Etats-Unis, en Europe, dans plusieurs pays du Sud ainsi qu'en Irak, appellent à manifester le 18 mars prochain, troisième anniversaire du début de la guerre contre l'Irak, pour le retrait de toutes les troupes d'occupation et pour sortir de la logique de guerres et d'occupations militaires permanentes.

A Genève, de nombreuses organisations* soutiennent déjà la manifestation qu'organise pour la journée du 18 mars la Coalition genevoise contre la guerre.

Il semble pourtant que l'intention des organisateurs de marquer une présence visible de la manifestation aussi devant la mission des Etats-Unis d'Amérique continue de poser problème aux autorités de police genevoises qui n'ont pas encore délivré d'autorisation pour cette manifestation.

Pourtant, une demande d'autorisation a été adressée au Département des institutions (l'ancien Département de Justice Police et Sécurité, DJPS) le 8 décembre 2005, et plusieurs entretiens ont déjà eu lieu, mais sans effet concret.
Une nouvelle rencontre avec des responsables du Département des institutions est fixée pour ce 20 février. La coalition genevoise contre la guerre et les organisations qui en sont membres espèrent vivement que pour la manifestation du 18 mars prochain, le Département fasse preuve de plus de respect des droits démocratiques fondamentaux et des décisions prises en la matière par le Tribunal administratif.

Rappelons en effet qu'un arrêt du Tribunal administratif (TA) genevois du 16 août 2005, avait admis notre recours contre la décision du DJPS d’interdire une manifestation pacifique devant la mission permanente des Etats-Unis d’Amérique à l’occasion du deuxième anniversaire du début de la guerre en Irak, le 18 mars 2005. Après avoir réaffirmé que « le droit à la liberté de réunion est un droit fondamental dans une société démocratique et, à l’instar du droit à la liberté d’expression, l’un des fondements de pareille société. Dès lors il ne doit pas faire l’objet d’une interprétation restrictive », le TA a également reconnu le « réel intérêt à pouvoir manifester devant la mission permanente américaine et non pas en un autre lieu au risque de voir la manifestation perdre son caractère symbolique. ».
Un deuxième recours contre une deuxième interdiction de manifester devant cette mission est encore en cours auprès du TA.

*ATTAC-GE, Collectifs Urgence Palestine GE,VD, NE, Donde Estan?, Groupe pour une Suisse sans Armée GSsA, Mouvement pour le socialisme Mps, SolidaritéS, Syndicat interprofessionnel des travailleur-s-es Sit, Syndicat des services publics SSP, Les Verts Genève, Les Verts de la Côte VD, …

Contact:
Coalition genevoise contre la guerre

c/o Groupe pour une Suisse sans armée GSsA,
15 rue des Savoises, 1205 Genève
gssa@gssa.ch


 


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<< lire le communiqué original en anglais



"Sharon : un homme de guerre."
Comité Solidarité Palestine Afrique du Sud
8 janvier 2006

Contrairement aux Sionistes (et à leurs amis états-uniens) qui ont allègrement proclamé, après la mort mystérieuse de Yasser Arafat, que le monde sera un meilleur endroit, le Comité de Solidarité avec la Palestine n'exprimera pas d'allégresse à la mort -ou la mort imminente de quelque humain que ce soit. Cependant avec toutes les platitudes récentes sur Ariel Sharon, homme de paix, et sur la façon dont sa mort affectera « le processus de paix », nous croyons nécessaire faire une mise au point : loin d'être un homme de paix, Sharon était un homme de violence et un criminel de guerre !

Pour les Palestiniens et les gens aimant la paix dans le monde, Sharon sera considéré de la même façon que nous (Sud-Africains) nous souvenons de Henrik Verwoerd, de Franco, de Mobutu Sese Seko et de Saddam Hussein. La carrière militaro-politique de Sharon a été marquée par de nombreux actes de terrorisme et d'atrocités variées.
Il croyait au langage du carnage, du racisme et à la pratique de l'oppression brutale et du nettoyage ethnique, pas à la paix et à la justice.

Pendant toute sa carrière militaire et politique, Sharon s'est distingué comme une brute et une terreur. Le fait qu'il soit gravement malade ne l'absout pas des nombreux crimes de guerre dont il est responsable, pas plus que cela nous pousserait à récrire l'histoire autrement qu'elle n'a été.

Nous considérons Sharon comme un criminel de guerre parce que ses crimes contre l'humanité- tels qu'ils sont identifiés par la Convention de Genève et le droit international- comprennent :

  • 1953 : il était le chef de l'unité d'armée israélienne 101 qui a rassemblé 69 civils dans leurs maisons pendant une incursion contre le village palestinien Qibya - avant de dynamiter toutes les maisons. Il n'y eut aucun survivant.
  • 1971 : il a promu une politique de destruction au bulldozer des maisons palestiniennes à Gaza sous prétexte de sécurité. Détruire les maisons d'une population occupée est un crime de guerre selon les conventions de Genève.
  • 1982 : il fut l'architecte de l'invasion israélienne du Liban qui est connue en Israël en tant que « guerre de Sharon». Son invasion a eu comme conséquence la mort de plus de 15 000 civils Libanais et il y a gagné le surnom de « Boucher de Beyrouth ».
  • 1982 : pendant l'invasion, Sharon a coopéré avec les milices armées du groupe fasciste des Phalangistes qu'il a arméés quand elles ont massacré plus de 3 000 réfugiés sans armes (surtout des femmes et des enfants) dans les camps de réfugiés de Sabra et de Chatila. Une Commission d'enquête israélienne le jugea « personnellement responsable » des massacres et décréta qu'il n'était pas apte à être Ministre israélien de la Défense.
  • 1990-92 : il a été Ministre du Logement. C'est pendant cette période qu'on a vu l'expansion délibérée et rapide des colonies israéliennes (ou des implantations) en Palestine. Construire des implantations/colonies dans un pays occupé est illégal selon les Conventions de Genève.
  • 2000 : Sharon a déclenché la seconde Intifada en se pavanant de manière délibérée et provocatrice sur l'Esplanade de la mosquée Al Aqsa, avec le soutien de milliers d'hommes des services de sécurité.
  • 2003 : il a été responsable du lancement de la construction du mur d'apartheid, un mur ridicule de 8 mètres de haut, qui, une fois achevé, aura 750 kilomètres de long , emprisonnant des milliers de Palestiniens et volant de larges étendues de terre palestinienne.. La Cour Internationale de Justice a décrété que le mur était illégal ; Sharon refusa le jugement.
  • En tant que Premier Ministre, il se fit le champion des assassinats extrajudiciaires de dirigeants palestiniens et des bombardements délibérés de zones palestiniennes résidentielles- les deux étant illégaux selon le droit international
  • Au moment où il est tombé malade, Sharon dirigeait la quatrième armée la plus puissante au monde et disposait de plus de 200 ogives nucléaires, en continuant à refuser tout contrôle de l'Agence Internationale de l'Energie Atomique.

De nombreux observateurs se réfèrent maintenant au redéploiement ordonné par Sharon à Gaza pour faire de lui un homme de paix. En réalité, sa décision d'évacuer les colons de Gaza, (dont la présence était illégale selon le droit international) fut calculée pour renforcer l'occupation de la Cisjordanie (y compris Jérusalem) et ne fut à coup sûr pas un pas vers la paix. Le redéploiement fut accéléré plus par la Résistance à Gaza que par un quelconque intérêt pour la paix de sa part.

On entend aussi dire que la « Feuille de Route » pâtirait de la mort de Sharon. Personne ne se souvient donc que Sharon n'a jamais accepté la « Feuille de Route » ?

En fin de compte, il faut noter que si le « plan de paix » de Sharon voit le jour, les Palestiniens se retrouveront avec 13 % de leur terre ! Un vrai témoignage pour un homme concerné par la paix. La seule solution pour une paix durable dans laquelle Juifs et Palestiniens pourront vivre pacifiquement , la sécurité étant assurée pour les deux, est une paix dans laquelle Palestiniens et Israéliens seront capables de vivre ensemble dans un seul Etat démocratique qui garantira les droits de la personne humaine et l'égalité pour tous ses citoyens.

 

Comité Solidarité Palestine Afrique du Sud
http://psc.za.org

Traduction : JCM


 

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