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Communiqués
divers:
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communiqués
>>
communiqué CUP et partenaires, contre cette convention
- 24 juin 2006
>>
communiqué GRPM, annulation de la convention
- 26 juin 2006
>
communiqué CUP et partenaires, suite à annulation,
à imprimer
26 juin 2006 [doc]
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Annulation
de la Convention à Paudex et de la venue d'Arditi
et Regli |
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Violation
des droits humains en Palestine : Etat et patronat suisses
complices |
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26 juin 2006
Le Groupe Romand pour le Matériel
de défense et de sécurité
vient d'annuler sa première Convention
d'affaires internationale sur "la sécurité
Publique" qui aurait dû avoir lieu
le 29 juin au Centre Patronal à Paudex.
En raison de la violation et de la négation
systématiques des droits de la population
palestinienne au nom de la "lutte antiterroriste",
nous exprimons notre satisfaction que le chef
du bureau antiterroriste israélien n'interviendra
pas dans la conférence du GRPM subventionnée
par l'Etat de Vaud. Cette annulation a été
le résultat d'une série de protestations
qui ont permis de rendre public l’organisation
de cette « convention ». C'est en
raison du caractère totalement inacceptable
de la politique de sécurité proposée
(la "guerre au terrorisme" israélienne
ainsi qu’à la suite de l'expérience
de la collaboration militaire de la Suisse avec
le régime de l'Apartheid) que nous entendions
informer et protester à Paudex avant le
début de la conférence. Il est réjouissant
de constater que les parties concernées
et la société civile sont prêtes
à prendre leurs responsabilités.
En effet, cette réunion discrète
mais néanmoins compromettante, soutenue
par le Département vaudois du SELT (Service
d'économie, du logement et du tourisme
de l'Etat de Vaud) aurait voulu rester dans un
certain anonymat alors qu'elle concerne la population
civile dans son ensemble. Nous remarquons que
le thème et les intervenants choisis comportaient
une dimension avant tout politique. Les deux représentants,
l'un impliqué dans la scandaleuse collaboration
militaire de la Suisse avec le régime de
l'Apartheid d'Afrique du Sud et l'autre directeur
du counter-terrorism bureau rattaché directement
au bureau du Conseil National de Sécurité
du gouvernement israélien violent par leurs
pratiques les droits humains.
L'armée et les services sécuritaires
israéliens exercent journellement des raids
meurtriers dans les Territoires Palestiniens Occupés
et des assassinats extrajudiciaires, détiennent
en Israël de milliers de prisonniers politiques,
étouffent des populations de villes et
villages, construisent le Mur de séparation
et d'annexion. Cette rencontre cautionnait les
agissements illégaux de l'Etat d'Israël
et aurait probablement permis de déboucher
sur de nouveaux contrats entre l'armée
israélienne et les entreprises suisses
ou l'armée suisse.
Nous continuerons à demander aux institutions
suisses et aux citoyens de renoncer à toute
collaboration avec Israël, son armée
ou toute entreprise ou institution israélienne
qui participe ou soutient l'occupation, tant que
l'Etat d'Israël n'applique pas le droit international
et ne reconnaît pas les droits des Palestiniens.
Nous nous opposerons avec la même vigueur
à toute nouvelle rencontre, qui, sous le
prétexte de lutte antiterroriste, entretient
les complicités les plus douteuses. Au
lieu de la guerre permanente et globale, nous
proposons une politique de sécurité
qui se base sur les droits et les besoins de base
de toutes les populations. Dans cet esprit, nous
poursuivrons notre action de veille citoyenne
et d'informations au sujet d'Israël Palestine.
Collectifs Urgence-Palestine Vaud, Genève,
Nyon-La Côte, Neuchâtel ; Association
Suisse-Palestine ; PASO (Bâle) ; GSSA
>
communiqué, version à imprimer
[doc]
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communiqué GRPM, annulation de la convention
- 26 juin 2006
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communiqué CUP et partenaires, suite à annulation
de cette convention - 26 juin 2006
>
communiqué CUP et partenaires, contre cette convention,
à imprimer
24 juin 2006 [doc]
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Venue
de l'ancien général israélien Dani
Arditi et Peter Regli à Paudex |
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Non à la collaboration avec les stratèges
israéliens de la "guerre antiterroriste".
Le respect du droit international et des Conventions
de Genève doit primer sur le terrorisme d'Etat
et les violations systématiques des droits humains.
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24 juin 2006
Avec le soutien officiel et financier de l'Etat
de Vaud, le "Groupe romand pour le matériel
de défense et de sécurité"
(GRPM) organise à Paudex le 29 juin 2006,
une "Première Convention internationale
de sécurité publique". Parmi
les spécialistes invités à
faire le point sur "le terrorisme, la violence
urbaine et le fanatisme religieux" on trouve
Dani Arditi, ancien général de l'armée
israélienne et actuel chef du "Counter
Terrorism Bureau" du Conseil National de
Sécurité, directement rattaché
au cabinet du Premier Ministre d'Israël,
ainsi que Peter Regli, ancien chef des services
de renseignements militaires suisses.
L'invitation du chef "antiterroriste"
israélien se place dans le contexte de
la "normalisation" des rapports de la
Suisse avec Israël annoncée par le
conseiller fédéral Samuel Schmid
au printemps 2005. Cette normalisation a comporté
le redémarrage en force de la collaboration
militaire avec Israel, notamment avec:
- l'achat de matériel militaire israélien
pour 150 millions de francs dans le programme
d'armement approuvé en octobre 2005,
- la visite en novembre Israël d'une délégation
militaire suisse emmenée par le divisionnaire
Jakob Baumann, en vue d'autres achats,
- la visite, en mai 2006, en Suisse d'une délégation
de l'armée de l'air israélienne,
emmenée par son commandant en chef, le
général Eliezer Shkedi.
Ces collaborations décrédibilisent
les engagements humanitaires de la Suisse.
C'est sous prétexte de "lutte au
terrorisme" que l'armée et les services
sécuritaires israéliens violent
systématiquement le droit humanitaire international
et bafouent les droits humains de la population
palestinienne. Il suffira de mentionner les raids
meurtriers contre les "infrastructures du
terrorisme" dans les Territoires Palestiniens
Occupés, les assassinats extrajudiciaires,
la détention en Israël de milliers
de prisonniers palestiniens, l'enfermement des
populations de villes et villages entiers, la
construction du Mur de séparation et d'annexion
(appelé "barrière antiterroriste"
dans le langage officiel israélien).
A propos de ce dernier exemple, il faut rappeler
que c'est en sa qualité d'Etat dépositaire
des Conventions de Genève que la Suisse
a été mandatée par l'Assemblée
générale de l'ONU pour trouver les
modalités pour faire appliquer la résolution
qui condamne et demande le démantèlement
du mur.
La collaboration et les échanges avec
les services sécuritaires israéliens
décrédibilisent gravement l'engagement
de la Suisse en faveur du respect des droits humains
et pour l'application du droit international humanitaire
dans le conflit au Proche-Orient.
Rappelons encore que parmi les entreprises membres
du GRPM figure aussi RUAG Aerospace, entreprise
à 100% propriété de la Confédération
qui produit des drônes avec l'industrie
aéronautique militaire israélienne
et qui est en même temps partenaire du consortium
européen qui, emmené par Dassault,
réalise le projet de drône de combat
européen "nEUROn".
L'intervention à Paudex, de Peter Regli,
impliqué dans la scandaleuse collaboration
militaire de la Suisse avec le régime de
l'Apartheid d'Afrique du Sud, aux côtés
du chef antiterroriste israélien montre
à point nommé comment la Suisse
du Département de la défense et
des fabricants d'armes continue à ignorer
les leçons du passé pour privilégier
les intérêts économiques et
soi-disant sécuritaires sur toute autre
considération.
Le respect des droits humains doit primer:
non à l'invitation du chef antiterroriste
israélien : C'est au nom de la
primauté du respect des droits humains
et de l'application des Conventions de Genève,
pour dénoncer les violations systématiques
des droits du peuple palestinien et pour soutenir
des alternatives civiles à la soi-disant
"guerre contre le terrorisme" que les
Collectifs Urgence Palestine et le GSsA romands
demandent
- de renoncer à l'invitation du chef
du bureau antiterroriste israélien au
congrès de Paudex
- l'arrêt de toute collaboration militaire
avec Israël
Ces demandes ont déjà été
adressées au Service de l'Economie du Canton
de Vaud, qui finance la conférence en question
avec 30'000 Frs, ainsi qu'aux organisateurs et
aux membres du GRPM. Les organisations mentionnées
ci-dessous appellent également à
participer à un piquet d'information et
de protestation qui se tiendra devant le Centre
patronal vaudois, 2 route du Lac, à Paudex
le 29 juin 2006 à 15h, avant l'ouverture
de la conférence du GRPM.
Collectifs Urgence-Palestine Vaud, Genève,
Nyon-La Côte, Neuchâtel ; Association
Suisse-Palestine ; PASO (Bâle) ; GSSA
>
communiqué, version à imprimer
[doc]
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Généraux
des forces aériennes d'Israël en Suisse |
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alors
que la Suède refuse de collaborer, l'armée
de l'Etat dépositaire des Conventions de Genève
leur déroule le tapis rouge. Le GSsA choqué
et inquiet. |
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Genève, 17 mai 2006
Communiqué à la presse
Mesdames, messieurs,
C'est avec un profil bas que s'est déroulée
ces jours la visite en Suisse d'une délégation
militaire israélienne emmenée par
le général Eliezer Shkedi, commandant
en chef de l'armée de l'air. (1)
Cette visite décrédibilise gravement
l'engagement proclamé de la Suisse en faveur
du respect des droits humains et pour l'application
du droit international humanitaire et en particulier
pour une solution pacifique et basée sur
le droit du conflit au Proche-Orient.
L'armée de l'air israélienne est
l'instrument directement responsable de très
graves violations de la quatrième Convention
de Genève. Il suffira de mentionner la
poursuite des assassinats extra-judiciaires (drônes,
hélicoptères, F-16), les destructions
d'infrastructures civiles (parfois co-financés
par la coopération au développement
suisse) ou encore les raids meurtriers sur les
camps de réfugiés (dans la bande
de Gaza, à Jénine, au Liban, …).
Il y a quelques semaines, le Fonds des Nations
Unies pour l'enfance (l'UNICEF) a indiqué
que lundi, le 6 Mars, 2006, était un jour
triste pour les enfants de Gaza, après
le massacre de cinq enfants tués lors de
raids de l'aviation israélienne.
Alors que l'armée de l'air suédoise
vient de renoncer, il y a 3 semaines, de participer
à un exercice conjoint en Italie en raison
de la présence de l'armée de l'air
israélienne (2), il
est choquant de constater que la collaboration
militaire de la Suisse donne une légitimité
à une armée de l'air responsable
de graves crimes de guerre.
On comprend mieux l'intérêt de l'armée
israélienne pour "l'étroite
collaboration avec nos homologues de pays amis",
suisses en l'occurrence, en lisant un interview
avec le général Shkedi publié
pas plus tard que hier, 16 mai. (3)
Il aurait été intéressant
de connaître les raisons de l'intérêt
spécifique du général pour
les "opérations" et les "aérodromes
militaires" suisses (cf. note 1): l'aviation
israélienne se prépare-t-elle à
évoluer sur des territoires montagneux?
Au Kurdistan iranien, par exemple?
Il est très inquiétant de constater
qu'au lieu de soutenir activement le désarmement
et le règlement pacifique des conflits,
le département de la défense helvétique
semble avoir déjà choisi son camp
dans la prétendue "guerre globale
contre le terrorisme".
GSsA-Genève
case postale 151
1211 Genève 8
Tél. 022 320 46 76
Fax 022 320 69 49
www.gssa.ch
1) http://www.vbs.admin.ch/internet/vbs/fr/home.html
2) Jerusalem Post
26-04-06: Sweden has decided to withdraw from
an international air force exercise to be held
in Italy next month after learning that units
from the Israeli air force will participate, a
Swedish government spokesman said Wednesday.
http://www.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1145961233866&pagename=JPost/JPArticle/ShowFull
3) Extrait: "L’armée
de l’air dont j’assume le commandement
est (…) sur le point de devenir l’élément
central de la force de frappe stratégique
d’Israël. C’est là une
véritable révolution, tant en terme
de structures que de mentalités. Cette
dernière se mène au jour le jour
grâce, notamment, à d’étroites
collaborations avec nos homologues de pays amis.
Nos équipages participent ainsi de manière
régulière à de multiples
entraînements de vols de longues distances
- en Turquie, en Italie, en Roumanie, au Canada,
aux Etats-Unis et en de bien autres endroits encore
-, ouvrant la voie à une coopération
potentielle dans le cadre d’une coalition
internationale agissant face à un ennemi
commun."
http://www.armees.com/Interview-du-general-Eliezer-Shekdi-commandant-en,1813.html
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Respecter
le Choix des urnes |
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La société
palestinienne a besoin de notre solidarité !
Respect des résultats électoraux !
Pas de diminution de l’aide financière en
faveur de la population palestinienne ! |
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Lettre ouverte à Mme la Ministre suisse
des Affaires étrangères,Micheline
Calmy-Rey
et la Commission des Affaires Etrangères
Copie aux médias et aux partis politiques
24 mars 2006
Les observateurs internationaux s’accordent
à estimer que les élections palestiniennes
se sont déroulées sans manipulations
et de manière démocratique, à
part les entraves causées par la force
d’occupation israélienne. Ces élections
ont donné une nette victoire à la
liste associée au Hamas.
La volonté démocratique exprimée
par la population palestinienne dans les territoires
occupés et Jérusalem doit être
respectée par la communauté internationale
et ne doit pas être sanctionnée par
une pression financière. On ne peut admettre
que des élections démocratiques
et les gouvernements qui en sont issus ne soient
acceptés qu’à la condition
que le résultat ne corresponde à
sa propre conception et à ses propres intérêts.
Depuis quelques années, la situation de
la population palestinienne s’est gravement
détériorée, face à
la poursuite ininterrompue de la confiscation
des terres, de la construction du mur et d’une
politique démographique de judaïsation
délibérée. La communauté
des États occidentaux a largement toléré
la politique israélienne, au lieu de protester
énergiquement contre les violations du
droit international commises par Israël et
de s’engager pour la défense résolue
des droits élémentaires du peuple
palestinien. L'attaque de la prison de Jericho
n’est que la dernière violation flagrante
des Conventions de Genève par l'Etat d'Israël
et aucune condamnation sérieuse de cet
acte par la communauté internationale n’a
été prononcée. De son côté,
la Suisse a renforcé ses relations économiques
et scientifiques avec Israël et a même
décidé de reprendre la coopération
militaire, alors que la décision de la
Cour internationale de Justice concernant l’illégalité
de la construction du mur est restée sans
effet.
La population palestinienne a majoritairement
donné sa voix à un mouvement promettant
une résistance résolue contre l’occupation
israélienne et la défense des droits
collectifs dans les territoires occupés,
en Israël et en exil – y compris le
droit à l’autodétermination
et le droit au retour des réfugiés
dans leur lieu d’origine.
En conséquence, nous condamnons
toute forme de punition collective à l’encontre
de la population palestinienne ou de ses représentants,
que ce soit par la diminution de l’aide
financière ou par son conditionnement à
certaines exigences.
Nous condamnons le gel du versement par Israël
des droits douaniers et fiscaux dus à l’Autorité
palestinienne. Ce gel viole les conventions internationales,
cet argent appartient à la population palestinienne.
Nous vous demandons de vous engager sans
ambiguïté en faveur de la poursuite
de l’aide financière au profit de
la population palestinienne et au versement sans
conditions de l’argent lui revenant.
Nous vous demandons d’entreprendre tout
ce qui est dans votre pouvoir pour obliger Israël
à respecter le droit international.
Association Suisse-Palestine ; Comité
Urgence Palestine, Neuchâtel ; Comité
Urgence Palestine, Vaud ; Comité Urgence
Palestine, Genève ; Palästinasolidarität
der Region Basel ; Palästinakomitee Zürich
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communiqués
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appel à manifester le 18 mars 2006
>
tract d'appel à manifester (version finale)
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communiqué
à la presse: tract du 18 mars |
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Concerne:
tract d'appel à manifester contre la guerre et
les occupations le
18 mars |
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Genève, le 17 mars 2006
Madame, Monsieur,
Suite à la polémique suscitée
par la phrase dans le tract d'appel à la
manifestation anti-guerre du 18 mars concernant
le fait que le tramway serait "réservé
uniquement aux citoyens juifs" nous tenons
à préciser les choses suivantes:
Effectivement, le qualificatif "juifs"
qui suit la désignation d'un citoyen est
incorrect pour qualifier l'ensemble des personnes
qui seront les futurs usagers de ce tramway. En
revanche il apparaît incontestable que la
population des territoires occupés palestiniens
n'aura pas accès à ce service aux
mêmes conditions que les citoyens israéliens.
En effet, cette dernière est soumise à
une interdiction de demeurer ou même de
circuler librement dans ce qui constitue aujourd'hui
le "Grand Jérusalem", constitué
de terres annexées et volées par
l'Etat d'Israël. Le cadastre du "Grand
Jérusalem" qui comprend justement
les colonies desservies par ce tramway a été
constitué d'une façon unilatérale
par l'Etat d'Israël ce qui constitue une
violation grave du droit international. Le tracé
du tramway et sa réalisation créent
l'infrastructure nécessaire à la
pérennisation des colonies dont l'illégalité
d'après le droit international continue
d'être dénoncée y compris
par la Suisse.
L'Etat d'Israël en construisant un réseau
routier reliant les colonies et dont l'usage est
réservé exclusivement aux véhicules
immatriculés en Israël a initié
une politique d'exclusion identique à celle
qu'on retrouve dans la politique de construction
du tramway. Depuis quatre ans, le Collectif Urgence
Palestine a tenu à rendre attentifs les
médias et la population sur la construction
du mur que nous considérions comme un fait
extrêmement grave risquant de créer
de nouvelles frontières. L'Etat d'Israël
a pour sa part affirmé que celui-ci était
un mur de sécurité. Il y a dix jours,
Monsieur Ehud Olmert, Premier Ministre par interim,
nous a donné raison en confirmant l'intention
de faire du mur, à quelques détails
près, la nouvelle frontière de l'Etat
d'Israël.
Nous considérons que cette politique unilatérale
de faits accomplis qui spolie la population palestinienne
de ses droits, de ses terres et d'un projet de
développement autonome éloigne toute
perspective de paix dans la région. C'est
pour cela que le Collectif Urgence Palestine invite
les citoyennes et les citoyens suisses soucieux
de dégager des solutions basées
sur le droit international de soutenir toute action
pacifique à même d'arrêter
la construction de ce tramway de l'annexion.
bureau du Collectif Urgence Palestine
Le comité du GSsA-Genève
s'associe à ce communiqué
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>> autres
communiqués
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appel à manifester le 18 mars 2006
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communiqué du 17 mars 2006 sur la polémique autour
du tract
en 2005:
> rassemblement
du 23 septembre 2005
> action du
18 mars 2005
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Manifestation
du 18 mars contre la guerre et les occupations: |
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l'exercice
d'un droit démocratique fondamental devant la mission
des Etats-Unis d'Amérique semble toujours poser
problème |
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Genève, 17 février
2006
Communiqué à la presse
A l'heure où les occupations de l'Irak
et de la Palestine continuent de produire leur
lot quotidien de victimes et de souffrances, que
les menaces contre l'Iran et la Syrie s'aggravent
et que la guerre globale "contre le terrorisme"
sert de prétexte à des violations
de plus en plus graves du droit humanitaire international,
des droits humains et des libertés démocratiques
fondamentales, de nombreux mouvements citoyens
aux Etats-Unis, en Europe, dans plusieurs pays
du Sud ainsi qu'en Irak, appellent à manifester
le 18 mars prochain, troisième anniversaire
du début de la guerre contre l'Irak, pour
le retrait de toutes les troupes d'occupation
et pour sortir de la logique de guerres et d'occupations
militaires permanentes.
A Genève, de nombreuses organisations*
soutiennent déjà la manifestation
qu'organise pour la journée du 18 mars
la Coalition genevoise contre la guerre.
Il semble pourtant que l'intention des organisateurs
de marquer une présence visible de la manifestation
aussi devant la mission des Etats-Unis d'Amérique
continue de poser problème aux autorités
de police genevoises qui n'ont pas encore délivré
d'autorisation pour cette manifestation.
Pourtant, une demande d'autorisation a été
adressée au Département des institutions
(l'ancien Département de Justice Police
et Sécurité, DJPS) le 8 décembre
2005, et plusieurs entretiens ont déjà
eu lieu, mais sans effet concret.
Une nouvelle rencontre avec des responsables du
Département des institutions est fixée
pour ce 20 février. La coalition genevoise
contre la guerre et les organisations qui en sont
membres espèrent vivement que pour la manifestation
du 18 mars prochain, le Département fasse
preuve de plus de respect des droits démocratiques
fondamentaux et des décisions prises en
la matière par le Tribunal administratif.
Rappelons en effet qu'un arrêt du Tribunal
administratif (TA) genevois du 16 août 2005,
avait admis notre recours contre la décision
du DJPS d’interdire une manifestation pacifique
devant la mission permanente des Etats-Unis d’Amérique
à l’occasion du deuxième anniversaire
du début de la guerre en Irak, le 18 mars
2005. Après avoir réaffirmé
que « le droit à la liberté
de réunion est un droit fondamental dans
une société démocratique
et, à l’instar du droit à
la liberté d’expression, l’un
des fondements de pareille société.
Dès lors il ne doit pas faire l’objet
d’une interprétation restrictive
», le TA a également reconnu le «
réel intérêt à pouvoir
manifester devant la mission permanente américaine
et non pas en un autre lieu au risque de voir
la manifestation perdre son caractère symbolique.
».
Un deuxième recours contre une deuxième
interdiction de manifester devant cette mission
est encore en cours auprès du TA.
*ATTAC-GE, Collectifs Urgence
Palestine GE,VD, NE, Donde Estan?, Groupe pour
une Suisse sans Armée GSsA, Mouvement pour
le socialisme Mps, SolidaritéS, Syndicat
interprofessionnel des travailleur-s-es Sit, Syndicat
des services publics SSP, Les Verts Genève,
Les Verts de la Côte VD, …
Contact:
Coalition genevoise contre la guerre
c/o Groupe pour une Suisse sans armée GSsA,
15 rue des Savoises, 1205 Genève
gssa@gssa.ch
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communiqués
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lire le communiqué original en anglais
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"Sharon
: un homme de guerre." |
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Comité
Solidarité Palestine Afrique du Sud
8 janvier 2006 |
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Contrairement aux Sionistes (et à leurs
amis états-uniens) qui ont allègrement
proclamé, après la mort mystérieuse
de Yasser Arafat, que le monde sera un meilleur
endroit, le Comité de Solidarité
avec la Palestine n'exprimera pas d'allégresse
à la mort -ou la mort imminente de quelque
humain que ce soit. Cependant avec toutes les
platitudes récentes sur Ariel Sharon, homme
de paix, et sur la façon dont sa mort affectera
« le processus de paix », nous croyons
nécessaire faire une mise au point : loin
d'être un homme de paix, Sharon était
un homme de violence et un criminel de guerre
!
Pour les Palestiniens et les gens aimant la
paix dans le monde, Sharon sera considéré
de la même façon que nous (Sud-Africains)
nous souvenons de Henrik Verwoerd, de Franco,
de Mobutu Sese Seko et de Saddam Hussein. La carrière
militaro-politique de Sharon a été
marquée par de nombreux actes de terrorisme
et d'atrocités variées.
Il croyait au langage du carnage, du racisme et
à la pratique de l'oppression brutale et
du nettoyage ethnique, pas à la paix et
à la justice.
Pendant toute sa carrière militaire et
politique, Sharon s'est distingué comme
une brute et une terreur. Le fait qu'il soit gravement
malade ne l'absout pas des nombreux crimes de
guerre dont il est responsable, pas plus que cela
nous pousserait à récrire l'histoire
autrement qu'elle n'a été.
Nous considérons Sharon comme un criminel
de guerre parce que ses crimes contre l'humanité-
tels qu'ils sont identifiés par la Convention
de Genève et le droit international- comprennent
:
- 1953 : il était le chef de l'unité
d'armée israélienne 101 qui a
rassemblé 69 civils dans leurs maisons
pendant une incursion contre le village palestinien
Qibya - avant de dynamiter toutes les maisons.
Il n'y eut aucun survivant.
- 1971 : il a promu une politique de destruction
au bulldozer des maisons palestiniennes à
Gaza sous prétexte de sécurité.
Détruire les maisons d'une population
occupée est un crime de guerre selon
les conventions de Genève.
- 1982 : il fut l'architecte de l'invasion
israélienne du Liban qui est connue en
Israël en tant que « guerre de Sharon».
Son invasion a eu comme conséquence la
mort de plus de 15 000 civils Libanais et il
y a gagné le surnom de « Boucher
de Beyrouth ».
- 1982 : pendant l'invasion, Sharon a coopéré
avec les milices armées du groupe fasciste
des Phalangistes qu'il a arméés
quand elles ont massacré plus de 3 000
réfugiés sans armes (surtout des
femmes et des enfants) dans les camps de réfugiés
de Sabra et de Chatila. Une Commission d'enquête
israélienne le jugea « personnellement
responsable » des massacres et décréta
qu'il n'était pas apte à être
Ministre israélien de la Défense.
- 1990-92 : il a été Ministre
du Logement. C'est pendant cette période
qu'on a vu l'expansion délibérée
et rapide des colonies israéliennes (ou
des implantations) en Palestine. Construire
des implantations/colonies dans un pays occupé
est illégal selon les Conventions de
Genève.
- 2000 : Sharon a déclenché la
seconde Intifada en se pavanant de manière
délibérée et provocatrice
sur l'Esplanade de la mosquée Al Aqsa,
avec le soutien de milliers d'hommes des services
de sécurité.
- 2003 : il a été responsable
du lancement de la construction du mur d'apartheid,
un mur ridicule de 8 mètres de haut,
qui, une fois achevé, aura 750 kilomètres
de long , emprisonnant des milliers de Palestiniens
et volant de larges étendues de terre
palestinienne.. La Cour Internationale de Justice
a décrété que le mur était
illégal ; Sharon refusa le jugement.
- En tant que Premier Ministre, il se fit le
champion des assassinats extrajudiciaires de
dirigeants palestiniens et des bombardements
délibérés de zones palestiniennes
résidentielles- les deux étant
illégaux selon le droit international
- Au moment où il est tombé malade,
Sharon dirigeait la quatrième armée
la plus puissante au monde et disposait de plus
de 200 ogives nucléaires, en continuant
à refuser tout contrôle de l'Agence
Internationale de l'Energie Atomique.
De nombreux observateurs se réfèrent
maintenant au redéploiement ordonné
par Sharon à Gaza pour faire de lui un
homme de paix. En réalité, sa décision
d'évacuer les colons de Gaza, (dont la
présence était illégale selon
le droit international) fut calculée pour
renforcer l'occupation de la Cisjordanie (y compris
Jérusalem) et ne fut à coup sûr
pas un pas vers la paix. Le redéploiement
fut accéléré plus par la
Résistance à Gaza que par un quelconque
intérêt pour la paix de sa part.
On entend aussi dire que la « Feuille
de Route » pâtirait de la mort de
Sharon. Personne ne se souvient donc que Sharon
n'a jamais accepté la « Feuille de
Route » ?
En fin de compte, il faut noter que si le «
plan de paix » de Sharon voit le jour, les
Palestiniens se retrouveront avec 13 % de leur
terre ! Un vrai témoignage pour un homme
concerné par la paix. La seule solution
pour une paix durable dans laquelle Juifs et Palestiniens
pourront vivre pacifiquement , la sécurité
étant assurée pour les deux, est
une paix dans laquelle Palestiniens et Israéliens
seront capables de vivre ensemble dans un seul
Etat démocratique qui garantira les droits
de la personne humaine et l'égalité
pour tous ses citoyens.
Comité Solidarité Palestine
Afrique du Sud
http://psc.za.org
Traduction : JCM
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